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    À propos de l’Internet des objets

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    Avec l’Internet des objets, c'est un nouveau monde qui s'offre à nous : tout objet est susceptible d'être « identifié » par des dispositifs mobiles sans fil. David Simplot-Ryl nous en parle dans ce dix-neuvième épisode du podcast audio.

    Écoutez l'interview de David Simplot-Ryl

    David Simplot-Ryl

    « Les machines devinrent de plus en plus miniaturisées jusqu’à ce que la maison de l’être humain moyen et son bureau soient pleins de dizaines de milliers d’entre elles. Le fauteuil d’une secrétaire la reconnaissait dès qu’elle s’asseyait, appelait le dossier auquel elle travaillait sur son grossier ordinateur à silicium, bavardait avec une autre puce dans une machine à café pour qu’on lui en prépare une tasse, […] Dans les supermarchés, les micropuces des boîtes de haricots, rangées sur les étagères, notaient leur prix et ses changements, commandaient d’autres boîtes quand elles commençaient à manquer, surveillaient les habitudes d’achats des consommateurs et communiquaient avec le magasin et les autres produits. »
    Dan Simmons, Hyperion 4, l’Éveil d’Endymion, 1997.

    Dan Simmons se doutait-il qu’un jour la science-fiction qu’il écrivait, deviendrait réalité ? Douze ans après ses écrits, l’on est forcé de constater que son imagination dépassait l’entendement… Aujourd’hui, les objets communicants et « intelligents » en tout genre envahissent peu à peu notre quotidien.

    Depuis quelques années, l’idée de créer des environnements dans lesquels les objets seraient connectés et pourraient interagir entre eux ou avec l’homme a fait son chemin. Nombreux sont les dispositifs de communication capables de repérer, lire, interpréter et éventuellement, de modifier des données. De la radio-identification (Radio Frequency Identification ou RFID en anglais) aux réseaux de capteurs de troisième génération, David Simplot-Ryl dresse une cartographie des technologies d’identification développées actuellement.

    Composées d’une puce connectée à une antenne, les étiquettes RFID sont de plus en plus répandues. Par exemple, les titres de transports — Navigo, le passe de métro parisien ou Avan’Tag pour le tram grenoblois — sont équipés de telles puces qui stockent de nombreuses données. Ces informations sont ensuite transmises à un « lecteur » en réponse à un signal radio. Et comme nous l’explique le chercheur, il existe différents types d’étiquettes RFID : les passives, les semi-passives, les actives et les dernières nées, les actives pair-à-pair. Les objets deviennent donc capables de communiquer entre eux de façon continue ou périodique à l’image des smartphones communicant aisément entre eux via des dispositifs de bluetooth ou plus récemment de zigbee.

    David Simplot-Ryl et son équipe cherchent ainsi à mettre au point des protocoles performants pour ces petits objets portables sécurisés (POPS) tant en terme d’économie d’énergie que d’optimisation des communications. Un vrai défi d’autant que les applications peuvent être très nombreuses…

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    David Simplot

    Directeur du centre de recherche Inria Sophia-Antipolis.
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    Joanna Jongwane

    Rédactrice en chef d'Interstices, Direction de la communication d'Inria

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