Quand les écrans deviennent bleus
Écoutez l'interview de Gilles Muller
Gilles Muller
Si les logiciels d’infrastructure restent « invisibles » la plupart du temps, ils se manifestent parfois lors de défaillances, via de célèbres écrans bleus notamment. À l’interface entre le matériel (machines, réseau) et les logiciels applicatifs, ils jouent un rôle très important dans l’architecture des systèmes.
Pour comprendre l’utilité des logiciels d’infrastructure, revenons-en aux débuts de l’informatique. À l’origine, les ordinateurs étaient des machines très simples, avec peu de périphériques (clavier, imprimante). Avec la naissance des systèmes d’exploitation, ils se sont complexifiés (disques, bandes magnétiques, écran…) puis ce fut l’arrivée du réseau, la démocratisation d’Internet, le cloud, etc. Dans un tel contexte, il est devenu quasi-impossible pour un programmeur d’écrire l’ensemble d’un logiciel et encore moins, sans erreurs. Et les programmeurs sont susceptibles d’introduire eux-mêmes des bugs dans les logiciels. Or comme l’explique Gilles Muller, les logiciels d’infrastructure doivent être fiables, voire parfaits.
Quels sont les défis liés au développement et à la maintenance des logiciels d’infrastructure ? Comment peut-on garantir leur fiabilité ? Où en est la recherche dans ce domaine ? Quelles sont les évolutions envisageables à l’avenir ? Une série de questions auxquelles répond Gilles Muller.
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Joanna Jongwane
Rédactrice en chef d'Interstices, Direction de la communication d'Inria