Famille « Mathématiques & informatique »
Hypatie d’Alexandrie (vers 355 – 415)
Philosophe, astronome et mathématicienne grecque d’Alexandrie. Elle est l’une des premières mathématiciennes connues. Elle a en particulier amélioré les méthodes permettant de calculer le déplacement du soleil au cours d’une journée. On lui attribue également un écrit permettant la construction d’un astrolabe, instrument utilisé pour calculer la date et l’heure en se basant sur les positions des étoiles et des planètes, ou inversement de prédire la position des planètes.
Bref, avec Hypatie d’Alexandrie, une première machine à calculer est construite !
George Boole (1815 – 1864)
Mathématicien britannique. Il avait pour ambition de mettre en équation les concepts et les idées. À l’origine de la logique moderne, qu’il voulait rendre autonome de la philosophie, il crée l’algèbre qui porte son nom et qui n’accepte que deux valeurs : 0 et 1. Cela vous rappelle quelque chose ?
Bref, avec George Boole, on devient binaire !
Alonzo Church (1903 – 1995)
Mathématicien américain. Il est à l’origine des fondements de l’informatique théorique. L’une de ses contributions est la définition de l’idée de fonction et d’application au sens mathématique. Il a introduit un système formel, une modélisation mathématique, appelé le lambda-calcul, qui permet notamment de modéliser des fonctions qui s’appliquent sur des fonctions, ou de considérer les fonctions comme des variables.
Bref, avec Alonzo Church, on comprend mieux ce qu’est le calcul !
À lire sur Interstices : Le calcul, une notion difficile à attraper
Jacques-Louis Lions (1928 – 2001)
Mathématicien français. Il a largement participé à rendre applicables les résultats des mathématiques pures (ou théoriques). Ses contributions portent sur les équations aux dérivées partielles (EDP), tout d’abord linéaires, les approximations numériques, le contrôle du calcul de ces dernières. Par la diversité de ses problématiques, il a ouvert une école de pensée sur les EDP. Son influence sur l’organisation de la recherche a été également primordiale.
Ingrid Daubechies (1954 – )
Physicienne et mathématicienne belge. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir une théorie qui porte son nom. Eh bien, c’est le cas d’Ingrid Daubechies. Les ‘ondelettes de Daubechies’ interviennent dans le standard JPG, format utilisé pour encoder les images. La théorie des ondelettes s’intéresse aux fonctions qui correspondent à de petites oscillations (d’où leur nom). Elle est appliquée dans l’imagerie médicale, en physique et même dans le cinéma numérique.
Bref, avec Ingrid Daubechies, nos photos sont en JPG !
Jocelyne Troccaz (1959 – )
Informaticienne française. Initialement spécialiste de la programmation automatique des robots, elle a rapidement ouvert ses problématiques de recherche au médical en intégrant la robotique aux gestes médicaux. Il s’agit de passer de l’analyse mathématique d’une image à un geste robotisé piloté par un chirurgien. La science-fiction devient réalité !
Bref, avec Jocelyne Troccaz, les gestes chirurgicaux sont augmentés !
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Maxime Amblard
Maître de conférences à l'Université de Lorraine, chercheur en traitement automatique des langues au Loria, dans l'équipe Inria Sémagramme.
Christine Leininger
Cheffe de projet médiation scientifique à la direction de la culture et de l'information scientifiques d'Inria.