Les Newsletters Interstices
Jeu des 7 familles de l'informatiques : les femmes © Inria / Photo A. Lacouchie
    Niveau facile
    Niveau 1 : Facile

    Lire & Voir : Femmes & Sciences

    Culture & Société
    Une sélection d'ouvrages mêlant portraits et réflexions pour découvrir des parcours inspirants de femmes qui ont jalonné l'histoire des sciences...

    Qui a voulu effacer Alice Recoque ?

    Marion Carré (Éditions Fayard, février 2024)

    Avez-vous déjà entendu parler d’Alice Recoque ?

    Marion Carré, entrepreneure dans le secteur de l’intelligence artificielle, a découvert fortuitement son nom. En cherchant pourquoi cette femme était si peu connue, elle a consulté la page Wikipedia d’Alice Recoque et en a découvert l’historique : des wikipédiens ont cherché à supprimer cette page sous prétexte que trop peu de sources sont disponibles à son sujet (articles de journaux et autres), la validité de son diplôme est remise en cause…

    Marion Carré a alors enquêté sur cette femme qui a joué un rôle important dans l’informatique française. Elle en a retracé le parcours, la vie professionnelle intimement mêlée aux choix stratégiques et aux luttes de pouvoir, et les intuitions visionnaires.

    Alice Recoque a d’abord travaillé sur l’architecture des premiers ordinateurs français (le CAB1011 puis le CAB500) en commençant par leurs mémoires. Elle a contribué puis co-piloté ou piloté plusieurs projets majeurs. Elle a dirigé, de la conception à la commercialisation, le MITRA 15, un ordinateur de dimensions modestes comparées à celles de ses prédécesseurs (une vingtaine de kilos contre 650 kg pour les CAB) qui préfigure l’ordinateur personnel. Dans un autre registre, elle a mis en garde très tôt sur les dangers de l’utilisation des données privées à des fins de surveillance et a participé à la création de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) en 1978. Et surtout, elle a saisi dès 1981 les promesses et les implications de l’intelligence artificielle et a dirigé la mission IA de l’entreprise française Bull, en lien avec la recherche fondamentale et notamment l’Inria.

    Marion Carré ne se contente pas de retracer le parcours d’Alice Recoque. Dans son livre, elle met en lumière les obstacles que cette femme a rencontrés en tant que femme, des critiques juste après son diplôme et son mariage sur le fait qu’une femme ne doit pas travailler si son mari gagne bien sa vie, en passant par les rapports qu’elle rédige mais que seul son PDG signe, jusqu’à la sentence de certains collègues : « c’est déjà bien d’être arrivée là où elle en est, pour une femme, et il faut qu’elle s’arrête ici car une femme ne doit pas aller trop loin. » Par petites touches, ces remarques laissent deviner en creux la carrière qui aurait pu être la sienne, si seulement elle avait été un homme.

    Marion Carré montre aussi que, même si Alice Recoque est une pionnière, la voie n’est toujours pas libre, le milieu n’est toujours pas plus accueillant pour les femmes. Alice Recoque a tracé un chemin, ses héritières ont encore la lourde tâche de le parcourir et de faire en sorte, avec les hommes, de l’aplanir pour ses successeures.

    J’ai dévoré ce livre d’une traite, je n’ai pas réussi à lâcher la lecture de cette biographie d’une femme que je ne connaissais pas, préfacée par l’historienne Michelle Perrot.

    Nathalie Revol

    Matheuses – Les filles, avenir des mathématiques

    Clémence Perronnet, Claire Marc et Olga Paris-Romaskevitch (CNRS Éditions, janvier 2024)

    Le titre a de quoi surprendre et provoquer la curiosité. La forme aussi est inhabituelle, largement illustrée et colorée, avec des textes brefs et une large part laissée à l’expression des personnages. Le fond est néanmoins riche et solidement construit.

    Le point de départ est le stage de mathématiques Les Cigales, à destination de lycéennes et organisé, deux fois par an, depuis cinq ans à Marseille. Deux sociologues ont profité de ces stages pour observer et interroger les participantes. Ce livre rapporte leurs résultats, les explique et fournit les ressources qui permettent d’approfondir et d’étayer les phénomènes observés. Les personnages du livre sont des condensés de lycéennes et permettent d’illustrer les différents profils présents.

    On retrouve l’expérience, commune à toutes les participantes, du sexisme, en mathématiques en particulier : comme ce sexisme n’est pas brutal ni frontal, les lycéennes ressentent un malaise diffus et difficile à expliquer… et finissent par s’en attribuer l’entière responsabilité : « mon seul mérite, c’est de travailler. J’ai pas d’intelligence, pas de talent, rien. », « j’ai des problèmes de confiance en moi, je suis très très angoissée », « j’ai beaucoup tendance à me rabaisser moi-même ». Le chapitre intitulé « Pourquoi les filles ont-elles moins confiance en leurs capacités en maths que les garçons ? » explique clairement les mécanismes à l’œuvre et permet de soulager le poids de ce malaise. Mais c’est mon sentiment de colère contre l’injustice qui s’éveille alors.

    Le livre met en lumière les autres formes de discrimination présentes dans la société en général et dans la société mathématique en particulier : discrimination de classes sociales et racisme. Sans complaisance, il illustre aussi le fait que ces discriminations, inconscientes, sont exercées par les participantes entre elles.

    La lecture de ce livre est donc salutaire pour toutes les filles et les femmes qui pourront prendre conscience des inégalités dont elles sont victimes, afin de pouvoir les combattre. Car même le milieu de la recherche, que l’on pourrait — naïvement — espérer être plus éduqué et plus affranchi de ces problèmes, n’en est pas exempt, loin de là : si 30 % des femmes françaises actives déclarent avoir été harcelées sexuellement (sondage IFOP 2019), ce pourcentage monte à 49 % pour les chercheuses, soit une sur deux !

    Cette lecture est également salutaire pour tous les garçons et les hommes qui souhaitent un monde plus juste, elle les aidera à prendre conscience de ce que vivent et ressentent les femmes et à comprendre quels comportements, souvent présentés comme « des blagues », sont néfastes en particulier par leur répétition. Quant à ceux qui ne souhaitent pas remettre en cause leur position dominante, leur confort pourrait bien être de courte durée : « Claque dans ta tête, tu verras si j’ai pas de force ! », c’est ce que leur réserve l’une des lycéennes présentées.

    Enfin, pour toutes celles et tous ceux qui souhaitent allier cette réflexion à la réflexion mathématique, chaque chapitre se clôt par un thème mathématique à explorer, par des défis qui sont des questions ouvertes.

    Bravo aux autrices pour ce livre grâce auquel j’ai beaucoup appris et compris ce qui se joue en mathématiques entre les humains qui les pratiquent.

    Nathalie Revol

    Petit dictionnaire illustré des femmes scientifiques – 110 noms, d’Hypatie aux récentes nobélisées

    Adeline Crépieux (Éditions Ellipses, juin 2023)

    Tant que l’on n’entre pas dans les raisons, tout le monde s’accorde à constater la faible visibilité historique des femmes scientifiques. En forçant le trait jusqu’à la caricature provocante, quelle forêt derrière l’arbre Marie Curie ?

    L’auteure, Adeline Crépieux, est une physicienne expérimentée en physique théorique qui depuis dix ans a lu la copieuse bibliographie qu’elle nous donne à la fin de son livre. Celle-ci mentionne des livres en histoire des sciences et des biographies qui exposent de multiples vies et réalisations de femmes scientifiques. De ses lectures, elle a sélectionné pour son dictionnaire 110 femmes dont elle brosse pour chacune un portrait sur une à quatre pages parfois accompagné de photos.

    Chaque entrée est susceptible d’aborder l’entourage de l’impétrante, la naissance de sa passion pour une science, sa formation (majoritairement dans l’enseignement supérieur), les conditions de sa carrière, ses réalisations et leurs impacts, et enfin les formes de reconnaissance obtenues au sein de la communauté scientifique. Les domaines abordés sont, par ordre alphabétique comme il se doit ici, l’astronomie, la biologie, la chimie, l’informatique, les mathématiques et la physique. Hormis Hypatie un peu isolée dans l’Antiquité, ces femmes vécurent principalement entre le 17e siècle et nos jours : on y retrouve par exemple Maryna Viazovska, la médaillée Fields de 2022, mais pas la trop récemment nobélisée Anne L’Huillier, prix Nobel de physique 2023.

    J’ai apprécié la lecture de ce dictionnaire, chaque portrait étant l’occasion d’apporter une touche au tableau général de cette forêt de femmes qui ont contribué aux progrès de la science. Elles sont susceptibles d’être des modèles inspirants d’autant que les textes me semblent accessibles aux jeunes (sinon j’en profite pour demander pardon à ma nièce collégienne pour son cadeau d’anniversaire). J’ai souvent trouvé les réalisations efficacement vulgarisées. La forme de dictionnaire impose bien sûr quelques redites pour contextualiser ces portraits à travers les âges mais ma lecture linéaire, en plusieurs séances, ne s’en est pas trouvée alourdie. La riche bibliographie en fin d’ouvrage recensant aussi bien des livres que des BD ou des films invite à poursuivre ces traces historiques de femmes scientifiques.

    Yvan Le Borgne

    Les Décodeuses du numérique

    Léa Castor, Célia Esnoult, Laure Thiébault (CNRS Éditions, septembre 2021)

    Cette BD propose douze portraits de femmes.

    Curieuses, créatives, passionnées par leur métier.

    Baroudeuses, ouvertes aux autres et au monde.

    Exploratrices des interactions avec d’autres disciplines et des applications de leurs travaux.

    Ces douze femmes, de toutes origines, de tous âges, de tous les coins de France, ont un point commun : elles sont informaticiennes.

    Bien loin des lieux communs sur les informaticiennes et les informaticiens,

    Bien loin de la rigueur sans fantaisie, de la froide logique, de la patience et même de l’abnégation que l’on associe souvent aux métiers de l’informatique,

    Ces femmes sont joyeuses, solidaires, engagées : en un mot, vivantes.

    C’est ainsi que les montre cette BD qui donne envie de les rencontrer et de partager leur enthousiasme communicatif.

    Pour cela, rien de plus simple : plongez-vous dans la BD « Les Décodeuses du numérique », dessinée par Léa Castor, pilotée par Célia Esnoult et Laure Thiébault et parue chez CNRS Éditions, disponible en version papier ou ici.

    Cette BD a reçu la Médaille de la médiation scientifique du CNRS 2022.

    Nathalie Revol

    Femmes de science. À la rencontre de 14 chercheuses d’hier et d’aujourd’hui

    Annabelle Kremer-Lecointre (préface d’Aurélie Jean, Éditions La Martinière Jeunesse, mars 2021)

    Dans son livre, Annabelle Kremer-Lecointre, professeure agrégée en Science de la Vie et de la Terre, nous dévoile le parcours, les découvertes et le ressenti de 14 femmes scientifiques d’hier et d’aujourd’hui. À travers cette sélection de 14 portraits, le lecteur ou la lectrice pourra se promener des mathématiques à l’informatique en passant par l’entomologie, la chimie, la physique ou l’ethnomusicologie. Le fait de proposer aux jeunes filles, et à tous les autres, des modèles féminins et inspirants pour se projeter dans les sciences est une initiative à souligner et même à encourager. La spécificité de cet ouvrage est qu’Annabelle Kremer-Lecointre a choisi un angle nouveau : rassembler des interviews de ces scientifiques. Original ? Oui, d’autant plus que certaines des interviewées comme Hypatie d’Alexandrie ou Emilie du Châtelet…. ne sont plus de ce monde depuis plusieurs siècles !

    Les interviews, romancées à partir de documents historiques ou réelles, mêlent explications scientifiques accessibles et anecdotes amusantes ou surprenantes. Saviez-vous par exemple qu’au 18e siècle, Angélique Marguerite Boursier du Coudray, une sage-femme, a sillonné la France pour former ses consœurs à l’aide de poupées anatomiques et ce jusqu’à ses 71 ans ? Imaginiez-vous que l’aquarium a été inventé par Jeanne Villepreux-Power, une ancienne couturière qui adorait observer les animaux ?

    Au fil des pages, vous découvrirez les difficultés rencontrées au cours des siècles par certaines de ces femmes pour s’instruire et pour être reconnues en tant que scientifiques. D’Irène Joliot-Curie souvent prise pour l’assistante de son mari à Barbara Mc Clintock, membre de l’Académie Nationale des Sciences mais écartée des postes de recherche, ou encore Rosalind Franklin dont les travaux furent récompensés par un prix Nobel attribué à ses trois collègues masculins, sans mention aucune de ses contributions pourtant majeures.

    De plus, cette lecture vous donnera à voir quelques croyances populaires de l’époque, et les dessous parfois surprenants de certaines découvertes… Que ce soit pour découvrir des parcours étonnants, voir comment la science se fait avec de l’inspiration et de la persévérance, ou faire un voyage historique divertissant, offrez-vous un moment de plaisir scientifique au milieu d’Ada Lovelace, Nalini Anantharaman, Dian Fossey et bien d’autres.

    Marie Duflot-Kremer

    Numérique, compter avec les femmes

    Anne-Marie Kermarrec (Éditions Odile Jacob, février 2021)

    Dans cet ouvrage, atypique et, de l’aveu même de son autrice, conçu bien différemment d’un article scientifique, Anne-Marie Kermarrec nous livre, de façon pétillante et percutante, un point de vue personnel sur la situation des femmes dans le secteur du numérique, un point de vue de l’intérieur.

    Si vous pensez qu’une femme doit être douce et même docile, passez votre chemin. Avec pétulance, humour, franc-parler, agacement, optimisme, à grand renfort d’exemples, avec une grande variété de sujets abordés, des jeux vidéo aux domaines de l’informatique les moins féminisés – l’architecture et les systèmes d’exploitation – ou les plus féminisés – les bases de données, du moins avant que l’intelligence artificielle ne s’en empare -, Anne-Marie Kermarrec dresse un état des lieux de la place des femmes en informatique, sous la forme d’un abécédaire. Pour n’illustrer et ne faire mentir qu’un seul des stéréotypes sur l’image des femmes en informatique, le « Syndrome Queen Bee », je vous encourage chaleureusement à lire ce livre, ne serait-ce que pour savoir ce qu’est ce prétendu syndrome (à la lettre S) et lui tordre le cou. Mais il serait dommage de s’arrêter à cette entrée, feuilletez les pages alentour : « T comme Turing award » qui est la plus prestigieuse récompense en informatique – avec son tout petit nombre de lauréates -, ou « K comme Karma » pour découvrir qu’il existe des pays où la proportion d’étudiantes en informatique est bien plus élevée que le piètre 18 % observé dans nos écoles d’ingénieur·e·s en informatique.

    Bric à brac un peu foutraque,
    Inventaire à la Prévert,
    Anne-Marie-Kermarrec nous livre un abécédaire :
    Lettre par lettre on le picore,
    D’une traite on le dévore,
    On en demande encore
    Et on se prend à regretter
    Qu’il n’y ait que 26 lettres dans l’alphabet.

    Nathalie Revol

    Les oubliées du numérique

    Isabelle Collet (Le Passeur Éditeur, septembre 2019)

    Dans son livre, Isabelle Collet explore les explications des phénomènes qui ont conduit, selon les époques, à l’occultation des femmes du numérique ou à leur faible représentation. Les premiers chapitres posent l’état des lieux et balaient la thèse, non étayée scientifiquement, d’une incompatibilité des femmes avec le numérique, pour revenir sur la « division socio-sexuée des savoirs » dans l’Histoire. Les chapitres suivants reprennent les thèmes de prédilection de l’auteure abordés dans son ouvrage de 2006, « L’informatique a-t-elle un sexe ? Hackers, mythes et réalités ». Ensuite un bref rappel historique montre que les femmes n’ont pas toujours été absentes de l’informatique, loin de là, avec les premières calculatrices et programmeuses au milieu du XXe siècle (et même plus tôt). Cependant, au fur et à mesure que la discipline devient plus prestigieuse, la proportion de femmes en informatique diminue et Isabelle Collet propose des explications à ce phénomène, avant d’étudier les moyens de le contrer. Le livre se conclut par des questions spécifiques autour de l’intelligence artificielle.

    On pourrait s’arrêter là mais je vous propose — sans trop en dévoiler — d’aller un peu plus loin dans notre analyse. Cet ouvrage a pour optique d’étudier et de contrer la faible représentation des femmes en sciences et particulièrement en science informatique, qui est une inégalité puisque la maîtrise et la mainmise sur les sciences et technologies, numériques ou non, est une forme de domination. Sa lecture est vivifiante à double titre.

    Tout d’abord, il commence par un chapitre plaisamment intitulé « Formation à l’autodéfense intellectuelle », où l’on découvre que la façon de considérer les choses n’est pas anodine. Reprenons un exemple du livre. « Voilà notre premier exercice d’autodéfense intellectuelle, posture critique qui fera l’objet du premier chapitre. Si on en reste au pourcentage, il est tentant de dire que les femmes se détournent de l’informatique, s’en désintéressent, quittent le secteur… Quand on regarde les effectifs bruts, on constate plutôt que ce sont les hommes qui y viennent en masse. » Le choix des mots n’est pas plus anodin : quand on dit que l’on vise à atteindre l’égalité femmes-hommes, on signifie que l’on veut faire disparaître l’inégalité, et non, comme certains le rétorquent, les différences entre les femmes et les hommes.

    Un autre aspect stimulant de ce livre est le contre-pied de l’approche souvent préconisée, en tout cas souvent utilisée, pour défendre l’égalité femmes-hommes sans froisser quiconque : procéder tout en « douceur féminine », symétriser les situations en montrant que les hommes aussi sont victimes des stéréotypes qui les tiennent par exemple éloignés des métiers de l’éducation ou du soin, et enfin, faire peser le poids des inégalités sur les épaules des femmes qui s’autocensureraient. Or, lutter pour l’égalité femmes-hommes requiert de reconnaître que la situation n’est pas symétrique et de s’attaquer aux raisons réelles de l’inégalité. Si la censure sociale est la cause du problème, il est improductif de former les femmes à ne plus s’autocensurer puisque ce qui est à l’œuvre relève de la discrimination. De même, si c’est le poids du regard des autres, plutôt que leurs préoccupations et leurs centres d’intérêt personnels, qui retient certaines adolescentes de s’orienter vers les métiers scientifiques et techniques, il est contre-productif de « peindre la Tech en rose », de l’associer de force aux caractéristiques supposées être féminines comme l’intuition ou l’empathie, ou aux goûts supposés être féminins comme la mode.

    Certes, reconnaître l’existence des inégalités pour les combattre est inconfortable précisément quand on en bénéficie, mais c’est à ce prix qu’on pourra les combattre efficacement. Isabelle Collet propose une stratégie, à plusieurs niveaux, pour avancer dans cette voie. Empruntons notre conclusion à Virginia Woolf : « L’histoire de la résistance des hommes à l’émancipation des femmes est encore plus instructive que l’histoire de l’émancipation des femmes. »

    Nathalie Revol

    Newsletter

    Le responsable de ce traitement est Inria. En saisissant votre adresse mail, vous consentez à recevoir chaque mois une sélection d'articles et à ce que vos données soient collectées et stockées comme décrit dans notre politique de confidentialité

    Niveau de lecture

    Aidez-nous à évaluer le niveau de lecture de ce document.

    Si vous souhaitez expliquer votre choix, vous pouvez ajouter un commentaire (Il ne sera pas publié).

    Votre choix a été pris en compte. Merci d'avoir estimé le niveau de ce document !